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Hypnose & Magnétisme

Hypnose Ericksonienne

 

Tout d’abord un peu d’histoire.

Les premières traces décrivant la pratique de l’hypnose furent découvertes sur une stèle en Egypte dans les années 70 et remontraient à Ramsès II, en 3 000 avant JC.

C’est fin XIIX ème, début XIX ème que L’abbé Faria mit en évidence le caractère purement naturel de l'hypnose d'un point de vue scientifique ainsi que ses méthodes et ses effets.

Dans le domaine de la chirurgie au Royaume-Uni, John Elliotson et James Esdaille pratiquaient déjà l’anesthésie sous hypnose.

Mais en 1831, fut inventé le chloroforme. Il fut progressivement utilisé pour soulager la douleur et pour anesthésier les blessés ce qui peu à peu desservit l’hypnose, plus long à mettre en œuvre.

 

De 1882 à 1892, en France L'École de Nancy et l'École de la Salpêtrière, étaient les des deux grandes écoles ayant contribué à l'« âge d'or » de l'hypnose avec le médecin de campagne Ambroise-Auguste Liébeault, le professeur de médecine Hippolyte Bernheim, et du médecin Henri Beaunis. Leur méthode était basée sur une hypnose « autoritaire », fondée sur l'usage de suggestions directes. « Vous allez dormir… ».

 

De 1885 à 1889, Freud alors âgé de 29 ans s’initia à l’hypnose auprès de Charcot à la Salpêtrière en utilisant les suggestions directes. Mais il préféra abandonner cette méthode, la jugeant trop autoritaire.

Il écrivit en 1891 « Psychothérapie pratique » traitant de l’hypnose.

 

1889, se tint à Paris le premier Congrès International De l’Hypnotisme Expérimental et Thérapeutique.

 

1891, le professeur Bernheim trouva le nom de Psychothérapie pour désigner sa méthode basée sur la suggestion hypnotique.

 

1919, l’hypnose perdit de sa notoriété bien que Pierre Janet découvrit la régression hypnotique.

 

Début XX ème : C’est aux Etats-Unis que l’hypnose obtint ses lettres de noblesse avec Milton Erickson, psychiatre américain, qui bouleversa les concepts de l’hypnose.

 

1937, l’hypnose Ericksonienne était née et grandira plus encore grâce à ses disciples tels que Jeyffrey Zeig, Jay Haley, Ernest Lawrence Rossi…

 

1970, cette forme d’hypnose sera à l’origine de la PNL.

 

De nos jours, l’hypnose Ericksonienne est employée dans de nombreux domaines.

En thérapie bien sûr, mais aussi en chirurgie, médecine, développement personnel, coaching…

Par l’accès à notre inconscient, elle nous permet de nous reconnecter à nos ressources illimitées et à nos capacités inconscientes de changement et de nouveaux apprentissages.

 

L’hypnose Ericksonienne fait partie de thérapies brèves par le nombre réduit de séances pour le traitement d’un symptôme ou d’un problème particulier.

Le thérapeute est en position basse, c'est-à-dire qu’il n’est pas celui qui sait, mais il est celui qui est à l’écoute de l’autre pour le comprendre, l’entendre à travers sa carte du monde.

Cette approche thérapeutique s’adresse à tous types de sujets, hormis ceux souffrant de psychose, d’état borderline, de suicidaire.

 

Lors des séances, le thérapeute veille à être particulièrement attentif à la personne afin d’adapter son attitude, son langage et sa voix en fonction des indications que son sujet lui renvoie.

Ces informations qui seront réutilisées au court de la séance, portent autant sur le rythme de sa respiration, sur son élocution, que sur ses mots porteurs de sens, ses préoccupations, ses valeurs, ses croyances, ses habitudes, ses centres d’intérêts…

On dira que le thérapeute se synchronise à son sujet.

 

Particulièrement respectueuse de la personne, l’hypnose Ericksonienne amène la personne à sa propre réalité intérieure, parce que chaque individu est considéré comme un être unique dans tout ce qu’il est et ce qu’il vit.

Le thérapeute capte de l’information afin d’être au plus près de la réalité  de son sujet, de ce qu’il vit et de comment il le vit.

Le thérapeute est ainsi considéré comme un accompagnateur dans le changement et le sujet est celui qui a intrinsèquement les ressources et les solutions recherchées.

 

Le thérapeute, dans sa position basse, est à l’écoute de son patient en adoptant un langage très permissif et non autoritaire ce qui permet de le mettre rapidement en confiance.

Le ton de la voix du thérapeute est enveloppant et accompagne le sujet dans les suggestions proposées de façon indirecte et permissive.

Cette attitude rend possible la levée des résistances.

 

L’hypnose Ericksonienne utilise des techniques de changement telles que les métaphores, les histoires, ou bien les anecdotes, autant d’inductions, de suggestions indirectes et non directives qui amène le patient à faire ses propres liens entre la réalité et le message induit.

Le sujet placé dans cet état de conscience modifié, l’état hypnotique, a alors une conscience accrue des situations et des problèmes à résoudre.

Comment se déroule une séance ?

 

Lors de la première séance, à travers l’anamnèse, le patient avec le thérapeute déterminera son objectif.

Cet objectif sera exactement défini pour et par le patient en tenant compte de ce qui est positif pour lui tout en respectant son écologie. (Est-ce bien pour tout son entourage?)

 

L’objectif identifié, la séance d’hypnose pourra commencer.

Tout d’abord par une induction, puis un approfondissement en transe hypnotique, suivi du plateau thérapeutique pour finir par une sortie de transe suivant des protocoles bien définis.

Après la séance, le patient se sentira détendu, comme après une séance de relaxation ou une méditation.

A qui s'adresse l'hypnose ?

« Chacun possède toutes les ressources nécessaires pour effectuer les changements désirés car l’inconscient est un réservoir de ressources illimité. »

 

La liste est longue et non exhaustive! 

Améliorer son potentiel, arrêt tabac, perte de poids, le deuil, traiter les phobies et les peurs, les addictions, gérer son stress, les angoisses, la douleur, dépression, liens d'attachement (pervers narcissique), thérapies par les vies antérieures...

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